Mousson humide

D’abord sortir mes seins de mon soutien-gorge
et les caresser, titiller les mamelons, les presser,
les pincer, les tirer, les sentir se durcir sous mes doigts…
et l’humidité débutante de mon sexe.

Envie de me dénuder entièrement, de laisser
vagabonder ma main sur mon corps pour évidemment
aboutir sur ma vulve moite. Me promener sur
mon pubis rasé pas de trop près et dont
le doux duvet me fait frémir,

Descendre sur les lèvres de bas en haut et
les laisser s’entrouvrir, entretenir le flux léger
qui fait de nous des femmes, et trouver le clitoris,
le frotter, le faire rouler, le faire gonfler et rougir,
lui laisser augmenter la mousson qui se lève

S’ouvrir de plus en plus et glisser un doigt puis
deux dans le vagin, faire des petits
va-et-vient qui stimulent le point G et qui simule
l’effet qu’aurait sa langue en moi…

Etre enfin prête pour la pénétration, n’ayant pas
son sexe dur, droit et fier à ma disposition,
je me contente de mon ami le gode que
j’humidifie de ma cyprine, et il entre en moi,
progressivement, il entre ressort, se remouille, retourne
dans mon antre jusqu’au plus profond,

Il joue avec moi sur différents rythmes,
entretenant les flots tropicaux qui ne demandent
qu’à sortir pour le lubrifier et pouvoir le laisser
rentrer à nouveau à mon envie,

Jusqu’à ce que je sois transportée en dehors du temps
en dehors du lieu par un bien être incommensurable,
inondée par la mousson qui ne peut se tarir.

Puis épuisée par tant de plaisir, sortir l’objet de jouissance
et le promener sur ma peau le long de mon ventre, entre
mes seins tout en caressant mon sexe encore trempé jusqu’à
ce qu’il s’assèche, comme le calme retrouvé après la tempête
es sens. Me positionner sur le côté, béate et prête à m’endormir.
Je replie les jambes et caresse mes fesses, mes doigts vont
s’assurer que mon anus est encore humide, parfois j’y glisse un
doigt ou deux juste au bord, comme pour terminer le rituel sensuel…

Photos et textes d'Isabelle